

Thèmes de société - peinture de mœurs
La peinture est un moyen idéal pour décrire notre société.
Aussi essentiel que la littérature, le cinéma ou la bd.
Un tableau, c'est une histoire résumée en une image.
La forme classique avec sa composition, sa narration,
a encore tout à exprimer.


Pilote auto.
Dessin préparatoire, encre et feutres.
Les Pilotes auto
Huile/toile. 100 x 81. 2010

HELL ANGEL.
Huile/toile. 100 x 100. 1997
Une partie de l'humanité commence à réaliser qu'elle n'a qu'une planète à sa disposition, la sienne. La protection de la nature devrait être notre urgence absolue.
Mes personnages, comme la plupart d'entre nous, n'en ont pas grand chose à faire, et se livrent à des actions sans queue ni tête, délétères pour leur environnement et pour leur santé. Leur anatomie occupe toute la place et domine l'image.

Hooligan déconfiné.
Huile/toile. 92 x 73. 2020.

Superman sauvant une playmate.
Dessin encre et bille. 2019.


Nous-Venge !
Huile/toile. 100 x 81. 2008
Journal télévisé avec star déculottée
Huile/toile. 100 x 81. 2006
L'humour est un système d'auto-défense contre la
folie de l'humanité... et aussi contre la mienne propre.
C'est un fortifiant, car ce qui me fait rire me fait du bien.
L'humour nait du paradoxe. Quand je peins un consommateur avec son caddie ou un téléspectateur dans son canapé, ou un supporter de foot,
j'ai envie qu'on dise : " Oh ! Comme c'est beau ! "

19h45.
Huile/toile. 100 x 81. 2006

Gare au Cow-Boy.
Huile/toile. 130 x 97 2013.

La Retraite du Bourreau
...et détails. Huile/toile. 100 x 81. 2011




Commande de la mairie de L'Aigle à l'occasion du
30ème anniversaire de l'abolition de la peine de mort.
Article de Luis Porquet pour Les Affiches de Normandie, 2009.
"Si certains peintres ont l'obsession de ne pas troubler l'ordre établi, d'autres s'emploient à dénoncer les comportements de leur époque. Olivier de Rivaz, qui nous vient de Basse-Normandie, entre plutôt dans cette catégorie.
Doté d'un sens inné de la caricature, qu'il n'hésite jamais à pousser à outrance, ce peintre tout à fait sociable dénonce les nouveaux "Ubu", moins reluisants encore que le modèle d'Alfred Jarry. Entre les couinements de "Love Gun", mélange d'orifice anal et de hure porcine, et les imprécations du "Supporter Chapon", celui qu'on pourrait mettre à cuire après le match, il stigmatise les tares d'un monde basé sur la violence et l'écrasement des plus faibles. On a, en quelque sorte, le sport que l'on mérite, et les enjeux qu'il met en œuvre ne peuvent qu'accentuer la noirceur du tableau. (…)
Refusant le compromis, de Rivaz charge la bête. Du "Supercop" armé à l'animateur du J.T, du chasseur compulsif au prédateur bourré de cognac, il fustige les champions de la difformité humaine en affublant ses œuvres de légendes mitonnées : "De l'actualité, c'est le cordon bleu" nous dit-il d'un présentateur d'actualités télévisées, ou encore de cet autre : "On pourrait l'appeler Milou, car pour l'info, on fait tintin".
Voilà pour quelques têtes de chiens. Mardi Gras rassemble ses troupes. Les zombies bedonnants du peintre ne sont que des tubes digestifs (…) sur lesquels surfent les nouveaux maîtres de l'arnaque et du mensonge bien emballé. Leur rictus a de quoi faire trembler la démocratie. Rassurez-vous, ce n'est que de la peinture. Tout va bien. Le désordre est sauf. S'en donnant à cœur joie, de Rivaz, qui est sans doute l'une des personnes les plus calmes que nous connaissions, s'amuse au dépens de l'absurde.
Olivier de Rivaz — peintre —Société